LES SEIGNEURS (suite)
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La vie à Villebon aux XI°, XII° et XIII° siècles (2)

 

Les plus nombreux, les moines Bénédictins ont développé leur présence en Hurepoix, alors appelé Josas : en 1151 ceux de Longpont créent un prieuré à Orsay et acquièrent l’église de Champlan, ceux de Saint-Maur sont à Chastres (Arpajon) depuis 1006, en 1191 ceux de Saint-Florent (Saumur) installés depuis un siècle à Gometz-le-châtel créent un prieuré à Saulx, rejoints en 1264 par leurs émulateurs Chartreux. En France les prieurés bénédictins dépasseront le chiffre de 20 000 ! Au XIII° siècle, l’accalmie développe les activités rurales et artisanales : les habitants de Villebon, en cette période de pèlerinages et de croisades, commencent à profiter de la croissance.

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Les seigneurs de Villebon familiers des rois

En 1131 tandis qu’Hugues de Villabona est témoin d’une donation de terres de Saclay à l’hôpital Saint-Jean-de-Jérusalem, l’abbé Suger entreprend la construction de la cathédrale de Saint-Denis. De même lorsqu’en 1203-1219, Raynald de Villebon, est témoin de Ferri de Palaiseau pour un don à l’hôpital Saint-Jean-de-Jérusalem, ont lieu les quatrième (1202-1204) et cinquième croisades (1217-1221).

Gautier, puis son fils Lambert de Villebon, vivaient à Paris pour assumer leur office de grand Chambellan de France, chargés de la chambre du roi Phillipe II Auguste. Orson de Nemours, fils de Lambert, leur succède auprès de Philippe II puis en 1223 de Louis VIII le Lion, enfin de 1226 à 1233 auprès de Louis IX, et de sa mère Blanche de Castille. Son fils Pierre de Nemours sera évêque de Paris de 1208 à 1219. En 1234 Louis IX fait construire Saint Sulpice, une grande église pour les pèlerins à Favières (Essonne). En 1270 Lambert de Trie, seigneur de Villebon, accompagne pour la dernière croisade, Louis IX, qui meurt devant Tunis.

 

Les pèlerinages et les croisades

Tandis que les seigneurs villebonnais et leurs soldats accompagnent les rois en croisades, les premiers pèlerins, des pauvres, souvent des femmes, au long des grands chemins, se rendent à Rome, Limoges, St Jacques de Compostelle ou en Orient (Jérusalem). Le pèlerin, costumé et couvert d’insignes, est un « personnage » respecté et accueilli. La découverte sur le site de Villefeu d’une ampoule de pèlerinage et d’une monnaie frappée à Saint Martial de Limoges, fin XII° ou XIII° siècle, laisse à penser que Villefeu a été un lieu d’hébergement de ces voyageurs. En effet les moines de Saint Martial furent les initiateurs d’un pèlerinage à Compostelle. Les Croisades et pèlerinages transforment villes et campagnes où les habitants sont peut-être déjà trop nombreux. L’envie collective de marcher, de partir, parfois l’obligation d’une pénitence, fait découvrir le monde, rencontrer les autres, notamment les commerçants. Ce besoin sera ressenti par les plus misérables.

 

La Croisade des enfants

En 1212 une « croisade » de pauvres à laquelle se mêlèrent beaucoup de jeunes, vit Allemands et Français se diriger vers la Terre sainte. Le cortège français, à l’appel de l’adolescent Etienne, partit de Cloyes sur le Loir, au nord-ouest d’Orléans, à guère plus de cent kilomètres de Villebon : on peut imaginer que des habitants de nos campagnes furent concernés. Il avait écumé toute la région de Vendôme à Paris, pour inciter à cette croisade particulière. Elle se termina par un drame : 50 000 jeunes pèlerins français et allemands moururent d’épuisement, à Marseille, en Italie, ou vendus comme esclaves sur des bateaux de la Méditerranée.

 

Un début de prospérité

Peu à peu les familles se développent et agrandissent leurs activités. En 1291, le villebonnais Jehan dit Roland de Glaise, fils de messire Jehan de Glaise, donne « pourpris et manoir » aux Religieux Chartreux de Saulx, et en 1298, le clerc Nicolas de Villebon fait partie du collège des chanoines de Saint Merry, à Linas. Ces deux exemples montrent que la vie s’améliore à la fin du XIII° siècle au point que des familles font fructifier, comme les seigneurs, leurs propriétés.

Pierre GÉRARD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Légende de la photo

monnaie trouvée à Villefeu en 1999 : denier d’argent, Avers : buste barbu de face, légende S MARTIAL, Revers : croix limousine cantonnée de huit annelets, légende X LEM(OVICE)NSIS – frappée à l’abbaye Saint Martial de Limoges, entre la fin XII° et la fin XIII° siècle

 

Les premiers Seigneurs de Villebon (5)
La vie à Villebon au XIV° siècle (3)

L’état de paix n’est pas la normalité, au contraire depuis toujours les guerres structurent les sociétés. Guerre armée, mais aussi lutte pour vivre de son travail. L’époque nommée par les historiens du XIX° « Guerre de Cent ans » (1337 à 1453), fut une période très conflictuelle pour d’autres raisons que la rivalité des rois cousins Edouard III et Philippe VI de Valois ou Jean II le Bon.
L’essor économique de la fin du XII° siècle, eut pour conséquence l’augmentation de la population en France qui comptait, en 1350, 15 millions d’habitants, soit cinq fois plus que l’Angleterre ! A Villebon les défrichements atteignaient leur expansion maximale et les habitants étaient trop nombreux, à mon estimation, environ 90 feux, soit près de 1000 habitants ! Les seigneurs appauvris par l’inflation étaient incapables de résoudre la question économique. Avec leurs affidés ils se ruèrent dans les batailles franco-anglaises, délaissant les habitants dans la famine. La déficience du pouvoir renforça les bourgeois : le marchand Etienne Marcel se rendit maître de Paris.
Gautier de Villebon participa à la bataille de Nouaillé-Maupertuis, près de Poitiers, le 19 septembre 1356. Il était probablement aux côtés du roi Jean II le Bon. Après leur victoire écrasante de Crécy (1346) les Anglais établis en Guyenne attaquaient des villes du sud. La défaite de Poitiers tint à la défiance des maréchaux français envers le roi et à leur division sur la manière de mener la bataille. Après quatre années de réclusion à Londres, le roi Jean dut sa libération à une mobilisation de ses défenseurs qui réunirent 3 millions de livres tournois en or. Un propriétaire de terres à Saulx et Saulxier, Thévenin Le Maistre, contribua à payer cette rançon.
1346 à Crécy, 1356 à Poitiers les Plantagenêt, notamment Edouard III, tenaient la dragée haute sur le continent aux Valois pour éviter que ceux-ci se mêlent de leurs gros problèmes avec les Ecossais et les Gallois. Temps difficiles pour le seigneur de Villebon lié à la famille royale capétienne depuis plus de trois siècles. Gautier fut prisonnier à Londres où il mourut peut-être.
A la fin mai 1358 dans le Valois (Oise) les paysans réagissent aux dégradations opérées par les gens d’armes pillant au nom de la réquisition seigneuriale : ces « Jacques » tuent des nobles ! La révolte des paysans dite Jacquerie s’étend à travers les campagnes atteignant la région de Longjumeau et Arpajon, puis la Bourgogne, la Normandie… dans les campagnes le sang coule comme à Paris ! La noblesse prend peur et  le prévôt des marchands Etienne Marcel sera assassiné en juillet.
Le 3 avril 1360, les troupes anglaises fondaient sur Arpajon. Les habitants s’enfermèrent dans leur église Saint Clément. Envoyé par le dauphin Charles, un certain Philippe de Villebon, capitaine, peut-être de la famille de nos seigneurs, ferma la ville et se retrancha dans une tour proche ; les tensions s’exacerbaient entre partisans de la résistance et de la reddition. En soldat prévoyant, Philippe tenait à ce que les Anglais ne puissent pas utiliser la place et ses vivres. Il préféra - vengeance suite à la jacquerie ? - mettre le feu à l’église et sauver sa vie en se rendant. 900 victimes, des paysans des environs, moururent brûlés, asphyxiés ou tués par les Anglais. Un tel épisode, cruel mais oublié, se reproduira pourtant à Oradour sur Glane en 1944 !
Le traité de Brétigny, hameau de Sours près de Chartres (Eure-et-Loir), fut signé le 8 mai 1360, après une rencontre préparatoire à Longjumeau. Les Anglais reprenaient l’Aquitaine, le Poitou et Calais. Le 5 décembre 1360 le roi Jean créa le « franc », pour marquer sa libération et assainir l’économie. Il mourut en 1364 à Londres, où il était retourner prendre la place d’un de ses fils évadé.                                                                               Pierre GÉRARD
Atelier "Le Temps des cerises" de la MJC Boby-Lapointe.
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Les premiers Seigneurs de Villebon (7)

La vie à Villebon fin XIV° siècle, début  XV° siècle (5)

 

Une trouvaille fortuite à Villefeu a relancé nos interrogations sur ce lieu décidément très riche de signes d’occupation à des époques anciennes et encore entouré de mystères.  Lors d’un débroussaillage ont été ramassés diverses pièces de fer : clous, médailles, balles, objets divers des deux siècles derniers, et une boule informe de plomb et de terre. L’observation d’archéologues nous a « révélé » un objet rare : une « ampoule de pèlerinage ». Hors les commerçants et les gens de guerre, les voyageurs des époques médiévales se déplaçaient surtout pour accomplir un vœu, prenant la route à destination d’un lieu de culte, comme nous l’avons vu pour les croisades dès le XI° siècle. Les enseignes cultuelles ou profanes, ancêtres de nos médailles, existent depuis très longtemps. L’ampoule, du latin « ampula », bouteille au col long et étroit, permettait de garder le vin servant à l’autel, l’huile ou le saint chrème. Les ampoules-souvenir étaient utilisées dès l’antiquité, vendues sur les lieux « saints » par des marchands locaux. Elles étaient en terre cuite, en verre, en étain, en or ou en argent, mais les plus communes en zinc ou en plomb. Elles étaient décorées de scènes bibliques.

 

L’enseigne de Villefeu comporte des particularités. Elle mesure 4,2 cm de longueur, 3,1 cm de largeur et 0,8 cm d’épaisseur. Comme les toutes premières ampoules elle a la forme de la « sainte ampoule », qui était utilisée pour « oindre » les rois de France à Reims dès Louis le pieux en 816 et fut détruite en 1793. C’est donc une petite fiole en plomb, constituée de deux parties accolées.

L’ampoule de Villefeu comporte deux anses, qui servaient à la suspendre au cou avec une chaînette. Elle contenait probablement un liquide (huile, eau) plutôt qu’une matière (terre, sable, poussière, rognure de statues…). Elle est très abîmée sur un côté qui comporte une scène difficile à interpréter.

Une étude approfondie, après un « microsablage » pour restauration dans un laboratoire spécialisé, nous a permis de confirmer nos premières explications.

 

Au recto, abîmé, un personnage debout sur une sorte de croissant, lève d’une main un filet quadrillé. Nous y reconnaissons l’apôtre Pierre dans une barque de pêche sur le lac de Tibériade, même quelques poissons sont figurés.

Au verso, une inscription, au centre d’un grand soleil aux rayons flamboyants, représente un sigle religieux dit monogramme comportant les trois lettres IHS. Il signifie en grec « Ièsos » (Jésus) : i-è-s(os). Le monogramme est surmonté d’une croix latine et trois clous sont figurés en-dessous, ceux de la crucifixion du Christ. Ce type de monogramme existait dès le XIII° siècle, diffusé par les Franciscains au XIV° siècle, popularisé à partir de 1540 par les Jésuites.  La croix et des trois clous sont postérieurs aux premières époques

Il s’agirait donc d’un objet de souvenir d’un pèlerin revenu d’un voyage à Rome. Pour la dater nous n’avons pas de possibilité archéologique actuellement. Mais nous pouvons penser que les premiers pèlerinages chrétiens du Moyen-âge ayant eu Rome pour destination, elle serait à dater du XV° siècle.

 

Pourquoi une ampoule de pèlerinage au milieu de l’enclos de Villefeu ?

Cette propriété des religieux de saint Eloi (Longjumeau) était peut-être un point de retour ou un relais pour les pèlerins. Ou bien encore les habitants de ce lieu conservaient-ils ce souvenir précieux ? En tout cas nous avons là un nouveau témoignage de la vitalité ancienne de cet habitat aujourd’hui situé en plein bois.

Pierre GÉRARD

Atelier "Le Temps des cerises" de la MJC Boby-Lapointe.

Retrouvez tous les textes sur http://histoiredevillebon.free.fr

 

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   verso de l’ampoule de Villefeu              recto de l'ampoule de Villefeu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

recto de l’ampoule de Villefeu

 

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monnaie trouvée à Villefeu en 1999 : denier d’argent,

Avers : buste barbu de face, légende S MARTIAL,

Revers : croix limousine cantonnée de huit annelets, légende X LEM(OVICE)NSIS –

frappée à l’abbaye Saint Martial de Limoges, entre la fin XII°

et la fin XIII° siècle

 

Un dessin présentant le roi Philippe VI de Valois et ses initiales PH

sur une ordonnance royale de 1338

 

 

La fin des premiers Seigneurs de Villebon

La vie à Villebon pendant la Guerre de cent ans (1337-1453)

La Guerre de Cent ans… cent ans de guerre ? Non, cent ans d’insécurité et de violences civiles, de batailles menées entre les trois puissances anglaise, française et bourguignonne, pour la succession du roi de France. Villages et villes, particulièrement en Ile-de-France vont en souffrir. La dureté des temps vient aussi de la pandémie de peste noire. Alors que les lépreux isolés dans leurs maladreries ne font plus peur, que la peste est un très lointain souvenir, trois étés pourris, 1346, 1348 et 1349 déterminent une très grave crise frumentaire. La peste des mal-nourris, venue d’orient  vole de ville en ville : en janvier 1348 à Montpellier, en juillet à Poitiers, en Normandie, puis dans le Vexin, à St Denis, en août à Paris et environs… tuant la moitié de la population ; la peste réapparaîtra en 1363 puis encore en 1399-1400 détruisant un fragile renouvellement de population.

Les artistes d’alors évoquent guerre, famine et peste, les trois cavaliers de l’Apocalypse qui se relaient dans une danse Macabre (du nom d’un peintre).

Conflits armés doublés de maladies provoquent la crise : à Paris les derniers ouvriers vivants exigent des augmentations. Le roi Jean le bon légifère, en 1351 et 1354, pour un revenu maximum. Nos paysans sont attirés par la ville et leur départ déséquilibre les campagnes qui manquent de bras… Seigneur ou paysan, on est vieillard à 50 ans ; par manque d’hygiène ceux que la peste n’atteint pas meurent de simples maladies : rougeole, petite vérole, grippe, coqueluche, bronchite, pneumonie, congestion, typhoïde… A travers ces misères Villebon et Villefeu apparaissent, propriétés peu productives, qu’on s’échange.

 

Avant la guerre

La vie semblait paisible. Jehan, seigneur Villebon et son épouse Elizabeth, avaient fait don de trois arpents en la prairie de Villiers aux religieux de Sainte Catherine, en 1322. Le prieuré de Saint-Éloy à Longjumeau et Chilly, dépendant de la congrégation de Sainte-Catherine du Val-des-Écoliers (Paris), possédait des terres autour de Villefeu. La butte Sainte-Catherine a pris ce nom lorsque Villefeu disparut… pendant la guerre de cent ans. La rue de la butte Sainte-Catherine est prolongée par la ruelle Millet qui existe déjà dans les terriers de 1392 : son nom n’a donc rien à voir avec le peintre du XIX° siècle, mais est probablement celui d’une famille locale.

 

Pendant la Guerre

En 1356 Gautier de Villebon, participe à la bataille de Maupertuis avec le roi Jean II le Bon. En 1368 Regnaud, le dernier dit de Villebon, fait aveu à Marguerite de Voise pour un fief près de Saclay. La maison de Trie reprend le domaine avec Lohier de Trie, Seigneur de Villebon en 1381, puis Jacques de Trie en 1436. Les Villebon sont devenus des militaires : ainsi l’écuyer Pierre de Villebon, est en garnison de Melun, tandis que son frère Symonnet est au château de Palaiseau. Le premier est au service du roi, mais le second travaille pour le Duc de Bourgogne. En septembre 1417 Symonnet, prisonnier, est décapité lorsque Palaiseau change de main. Pierre intercède auprès du roi pour récupérer les biens de son frère, évitant la honte sur la famille, Pierre obtient gain de cause.

La première mention écrite de Villefeu construit et habité apparaît en 1353. Cette année-là, le jeudi après Noël, André Potain vend à Pierre de Rocheny, chevalier, seigneur de Montjay (Orsay), trois pièces de bois, près le bois de Guillerville, situé sous l’hôtel de Villefeux. Mieux, le 27 décembre 1396, Pierre de Mantrasse, écuyer, vend à Messire de Puisieux, seigneur d’Orsay la propriété ainsi décrite : fief de Villefeux, maison, grange, bergerie et jardin, 36 arpents de terre en forme de couronne, 45 arpents de terre et haies devant la porte, 29 arpents entre Courtabeuf et ledit hôtel Et 9 arpents sur le petit Villefeux : 1 arpent de terre et pré sur le bois des fosses,  4 arpents de terre tenant au jardin devant la porte, 4 arpents de haies et buissons (anciennes vignes). Le petit Villefeux est qualifié de désert : masures, buissons et friches.

Pour la première fois nous avons des détails sur deux Villefeu(x). Le petit est détruit depuis peu, ce qui peut vouloir dire qu’il aurait subi ces dégâts au début de la Guerre de cent ans. Le grand est bien la demeure d’un propriétaire, qui la vend au seigneur d’un fief dépendant du seigneur d’Orsay. Enfin, le 16 mai 1403, Pierre de Mantrasse, rend foi et hommage au seigneur d’Orsay pour le fief et maison de Villefeux, clos de fossés, avec colombier, grange, bergerie et jardin. 

 

Après la Guerre

Le 12 février 1459 Antoine de Vaire est seigneur du petit Villefeu. Il vend à deux frères, Jean Courbadon et Jean Grandin des lieux en non valeur. Le 15 février 1467 le même de Vaire vend le grand Villefeu à noble Guillaume de Gaunay, conseiller et avocat du roy en sa cour de parlement, rendant foi et hommage à Messire Arnoul Boucher, seigneur d’Orsay. Le 16 juin 1494, Jean Teuleu possède Villefeu et rend hommage à Jean et Adam Boucher, seigneurs  d’Orsay. Le fief de Villefeu compte alors 159 arpents, soit environ 53 de nos hectares…

Le Hurepoix sort ravagé de la guerre de cent ans. Villebon, Saulx et Ballainvilliers sont presque entièrement dévastés et dépeuplés, l’église de Villejust ruinée, celle de Champlan en partie détruite.

Pierre GÉRARD

Atelier "Le Temps des cerises" de la MJC Boby-Lapointe.

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